Bibliographie

L’Autre Saint-Tropez

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« Loin de la fureur des étés « people», des hordes de touristes, des soirées  stars et paillettes, des yacht de milliardaires, il existe un « Autre Saint-Tropez «…. Un Saint- Tropez  méconnu par beaucoup et tant apprécié par ceux qui ont la chance d’y séjourner ou d’y habiter.

Ce lieu donne l’impression d’être occulté par le tourbillon de l’été mais une fois la saison terminée, la vie quotidienne et la nature reprennent tous leurs droits… et c’est pour le mieux.

Ne vous y trompez pas Saint -Tropez est un vrai village avec son clocher qui égrène lentement les heures, ses « anciens » qui se chauffent au soleil sur le « banc des menteurs », des centaines d’enfants qui crient dans les cours de récréation…. Mais aussi un marché coloré qui déborde de fleurs et de légumes… sans oublier les célèbres paons en liberté qui promènent paresseusement leurs somptueuses parures !

C’est un lieu magnifique ou chaque détour de ruelles vous réserve une surprise ou le port découvre ses jolies maisons colorées toutes de guingois , ou les plages redevenues sauvages se parent d’algues et de bois flotté.

C’est un endroit ou les habitants ont su préserver leur authenticité et ont un respect profond pour leurs racines et leurs traditions. Ici la sympathie et le sourire sont de mise..Et c’est bien grâce aux Tropéziens que leur village a gardé tout son charme et ses secrets.

C’est le Saint Tropez que j’aime, celui que j’ai eu la chance de connaître, celui que j’ai envie de partager et de vous faire découvrir »

Xavier Roy

Éditions Images en Manoeuvres (Mai 2009)

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VIVA O’BRASIL !

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« LA TENDRESSE DU VOYAGEUR »

Dans ce pays multiple et paradoxal – combien de Brésils pour faire un Brésil ?, se demande le chanteur Lenine – Pays tout à la fois d’une violence extrême et d’une extrême douceur, Xavier Roy a choisi son Brésil. Ce n’est pas celui du crime, des injustices, ni de la misère. S’il est parfois dénudé, voire même aride, ce n’est jamais un Brésil désespéré. Sous le regard du photographe, c’est un Brésil d’une infinie tendresse qui apparaît. Mais cette tendresse qu’on lit sur les visages, elle est avant tout dans l’oeil du photographe. Xavier Roy aime ceux qu’il regarde et, en retour, ils lui offrent ce qu’ils ont de meilleur. En feuilletant Viva o Brasil !, d’emblée, on sait à quelle famille Xavier Roy appartient : Cartier- Bresson, Bouba, Plossu, les « photographes de rue », ceux qui vont à pieds, dans les villes du monde entier, à la rencontre des hommes. Comme Cartier- Bresson, Xavier Roy est attentif aux lignes et cherche à capter l’instant décisif. Qu’elles divisent l’image comme les panneaux d’un retable ou les barreaux d’une échelle, les lignes organisent la composition, elles ordonnent le chaos du monde. Dans le cadre ainsi découpé, tout semble à sa place. Au Brésil, cependant, les lignes elles aussi s’adoucissent, elles s’incurvent, elles ondulent : ce sont les courbes que dessinent les mosaïques sur les trottoirs de Rio de Janeiro, celles que tracent le méandre d’une rivière, le contour d’une avenue ou la crête des dunes. C’est le dos rond du Pain de sucre dont un pêcheur répète la courbe, le temps d’un lancer de filet. Mais saisir l’instant décisif, au Brésil, ce n’est pas seulement fixer l’évanescence d’un geste, la fugacité d’un reflet ; ce n’est pas seulement capter ces moments insolites ou drôles, où l’on voit deux cyclistes prêts à s’envoler au bout d’un essaim de ballons, ou cet autre qui fait s’élever une nuée d’oiseaux dessinée sur un mur. Au Brésil, capter l’instant, c’est surprendre l’irruption du religieux dans la banalité du quotidien. Un ange à boucles noires traverse la rue ; une jeune mère se retourne, son enfant dans les bras, et tend au photographe le visage paisible et lumineux d’une Vierge métisse. Ici, le Christ est partout. Il est absent de la croix, c’est vrai, au pied de laquelle un garçon fait un saut périlleux. Mais c’est pour revenir bientôt au milieu de la brume – dans une image qui donne au Rédempteur mille fois photographié toute la beauté et l’étrangeté d’une apparition – ou dans l’ombre d’une église, derrière une cabine de verre, présence fragile qui veille discrètement sur la rue qu’on voit par la porte ouverte. Il y a enfin de la » Saudade » dans le regard de Xavier Roy, ce sentiment si brésilien. Elle se lit, bien sûr, dans ces visages rêveurs, appuyés sur un bras ; mais elle est surtout dans le style même du photographe, qui voit le Brésil – et nous le montre – comme on ne le voyait plus. Au milieu des images brutales dont les media nous abreuvent, les photographies de Xavier Roy nous parlent d’un pays presque oublié, plein d’humanité et de douceur. Qu’il continue encore longtemps de promener sur ses hommes et ses femmes le regard tendre du voyageur.

Sébastien Roy

Editeur « Impressa Oficial do Estado de Sao Paulo/Instituto Totem Cultural) 2009

Publié au Brésil (Français/Portugais) : 86 photographies NetB

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Terre d’Egypte

Editions : Nouvel Angle (2010)

Distribution France:  Interforum

Publié en France

150 pages – 130 photographies. Préface : Gamal Ghitani

« Xavier Roy, à travers son regard pénétrant de photographe, a découvert cette relation occulte entre l’apparent et le caché ; à ce titre, il fait indubitablement partie des artistes qui sont dotés d’une vision… »

Gamal Ghitany

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All our children


Je n’ai pas choisi de photographier les Enfants, ils se sont imposés à moi d’eux-même…

Invariablement au cours de mes voyages mon objectif s’est arrêté sur eux: graves ou souriants ils sont toujours spontanés, imprévus, émouvants. Et ce qui me touche et m’étonne toujours chez tous les enfants du monde c’est cette incroyable faculté qu’ils ont de rire et de s’amuser dans n’importe quel circonstance, même les plus difficiles. Vivre et profiter de l’instant: une notion que seule leur insouciance peut leur apporter.

Xavier Roy

Editeur : earBooks / edel Classic
Publication : 2006

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L’âme cubaine

Cuba, pays déjà très photographié, avec de très bonnes images, mais aussi des « clichés », un peu de tout, avec historiquement Walker Evans et son époque : œuvre magistrale, totalement fidèle à Cuba !

Quand un photographe sent qu' »il doit retourner quelque part », c’est qu’il a compris que pour vraiment photographier juste, il doit se confronter plusieurs fois, encore et encore, au pays qui l’attire comme par magie – c’est un besoin plus fort que lui – et Xavier Roy donc est reparti pour Cuba dix fois de suite !!

Et voici des images qui arrivent sur les planches contacts : des gens, beaucoup de visages, car Xavier Roy aime les gens, leur parler, les rencontrer, leur sourire et éventuellement faire leur portrait, tel ce vieil homme à la moustache blanche et au doux sourire, tranquillement assis, ou ce grand-père avec un enfant, sous son chapeau de paille, torses nus ; il fait si chaud ! Et aussi cet homme derrière sa fenêtre avec son chien qui passe le museau à travers les barreaux; cette jeune femme en bigoudis au sourire complice !, et bien d’autres encore !

De fait tous ces portraits nous plongent dans l’ambiance même de Cuba : on sent le climat, on voit l’architecture, le temps qui passe, plein d’indications : quand on voyage, on ne change pas seulement de frontières, mais d’odeurs de goûts, de tout !

Bernard Plossu

Editeur : Flammarion
Publication : 2/11/2004

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Instants d’ailleurs / Elswhere

Exposition de 57 photographies au Musée de La Castre. (Cannes)

Janvier/Février 2002

Depuis de très nombreuses années, Xavier Roy pratique cet art qui est bien plus qu’un simple loisir. Sa passion pour les pays étrangers le pousse à y faire de fréquents et longs séjours, pas seulement au bord de plages de rêves. C’est plutôt au lever du soleil, dans les rues populaires de la Havane, de Dehli, du Caire ou de Rio qu’on peut le rencontrer, appareil en bandoulière et l’oeil à la recherche de ces instants de vie qu’il saisit, comme pour arrêter ce temps des médias en perpétuelle accélération, qui est son quotidien.

Ceux qui ont eu le privilège de voir quelques-unes de ses photographies attendaient le plaisir de voir son oeuvre, exclusivement en noir et blanc, rassemblée dans un ouvrage et dans une exposition. C’est aujourd’hui chose faite au Musée de la Castre à Cannes. »

Catherine Tasca
Ministre de la Culture
et de la Communication

Editeur : Musée de la Castre .

Janvier 2002

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